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Les livres de Philippe Fabry

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Ce livre est le plus abouti scientifiquement en matière d’historionomie, et le plus difficile à présenter succinctement, car j'y expose simultanément plusieurs thèses. Cela a d'ailleurs été un casse-tête lorsqu'il s'est agit de trouver le titre de ce livre, aucun ne pouvant recouvrir parfaitement la totalité des sujets abordés. J'ai tenté cependant, avec l'ajout du sous-titre Déterminisme historique et liberté individuelle de mettre en exergue le sujet le plus transversal du livre, puisqu’il est in fine essentiellement question d’approfondir et de détailler les concepts d’Histoire nécessaire et d’Histoire contingente déjà brièvement ébauchés dans l’Histoire du siècle à venir, et d’établir le rapport exact entre l’histoire de longue durée et l’action des individus remarquables. Il s’agit véritablement d’un livre d’Histoire théorique, puisque mesurer la part de l'inconnaissable, de l'imprévisible, de l'immensurable est justement ce qui permet à une discipline scientifique d'être prédictive, et c'est en définitive la principale différence entre les sciences dites sociales et les sciences dites dures, ou exactes. Se rendre capable de faire la part du déterminant et du négligeable, du certain et de l'incertain, doit donc permettre de faire passer, au moins partiellement, l'Histoire de la première à la deuxième catégorie.

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256 pages, 20 euros.

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Le projet éditorial de l’Atlas est né de la tenue de mon blog : au fil de différents articles de commentaire géopolitique dans lequel je tentais d’éclairer l’état et l’évolution du monde par un approfondissement des résultats publiés dans l’Histoire du siècle à venir, j’étais parvenu à identifier de nouveaux types de trajectoires historiques, à une échelle géographique et temporelle inférieure à celle des grandes trajectoires du livre précédent, et à fabriquer de nouveaux concepts et outils historionomique, comme le raisonnement géographique (par analogie sur des cartes de différentes échelles à différentes époques). L’idée de ce livre a été d’utiliser ces nouveaux outils et constatations pour dresser un état systématique du monde global et des menaces géopolitiques principales qui le traversent et doivent en bouleverser la morphologie dans les dix années qui viennent ; chemin faisant, les concepts et outils esquissés sur mon blog sont amplement explicités et exemplifiés.

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128 pages, 20 euros.

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Ce livre est le produit de mes dix premières années de travail, les plus laborieuses, les plus tâtonnantes, mais pourtant essentielles. Rétrospectivement, son principal intérêt scientifique réside dans l'exposition d'un phénomène, la « cyclicité » historique, en réalité la répétition de schémas complexes, et sa désignation comme objet possible d'étude et de connaissance. J'avais l'occasion, dans le cours de cet ouvrage, d'avancer des pistes de réflexion, des hypothèses explicatives embryonnaires, qui devaient être travaillées plus solidement dans mes travaux suivants, mais ce livre, et en particulier sa première partie, intitulée Essai d'Historionomie, montrait avant tout qu'il y avait quelque chose à étudier, ce qui était loin d'être évident. D'ailleurs, nombre de lecteurs ont buté sur cette simple première idée, l’idée que tout n’est pas possible, que l’Histoire est contrainte, étant difficilement admissible pour beaucoup d’individus. Pourtant, les faits sont là, et cette première étape intellectuelle est cruciale dans le développement des concepts fondamentaux de l’Histoire théorique.

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278 pages, 22 euros.

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Cet ouvrage a souvent été mal compris, en ce qu’il a été considéré comme un livre tout politique, un pamphlet libéral. Pour cette raison, s’il n’a guère intéressé les anti-libéraux, il a beaucoup intéressé les libéraux qui n’ont pas accordé le même intérêt à mes travaux suivants, alors même que ce livre s’inscrit parfaitement dans ma vision d’ensemble. Ce livre consistait en effet en une recherche des causes mécaniques de l’évolution de la puissance romaine, son ascension et son déclin, et à sa mise en parallèles avec celle des Etats-Unis d’Amérique. Rome a été d’ailleurs écrit en quelques mois de l’année 2013, alors que l’Histoire du siècle à venir, publiée un an plus tard, était déjà largement achevée à cette époque, étant l’aboutissement d’une réflexion conduite depuis 2003. Le livre consistait donc en un approfondissement de la similarité spécifique entre histoire romaine et histoire américaine, en une étude spéciale, par les moyens comparatistes de l’historionomie, de la grande question historique de l’asension et de la chute de Rome, et en tentative de formuler le déterminisme en cause

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159 pages, 15€.

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